Publication de l’étude annuelle de l’ANFR portant sur plus de 3 000 mesures d’exposition du public aux ondes radioélectriques

18 avril 2019

L'Agence nationale des fréquences (ANFR) publie son étude annuelle portant sur l’analyse de plus de 3 000 mesures d’exposition du public aux ondes réalisées en 2018. Elle montre que les niveaux mesurés restent globalement faibles, avec un niveau d’exposition médian à 0,40 V/m et 90 % des niveaux mesurés inférieurs à 1,8 V/m. Pour mémoire, les valeurs limites réglementaires  sont comprises entre 28 V/m et 87 V/m selon les fréquences utilisées.

Cette étude porte sur l’ensemble des mesures réalisées en 2018  dans le cadre du dispositif national de surveillance de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, mis en place en 2014. Ce dispositif est ouvert à toute personne et permet de faire mesurer gratuitement l’exposition aux ondes électromagnétiques, aussi bien dans son lieu d’habitation que dans des lieux accessibles au public. L’étude exclut toutefois les mesures spécifiques réalisées sur l’exposition des compteurs communicants, pour lesquels le dispositif national a été élargi en juin 2018. Le bilan de ces mesures fera l’objet d’un rapport séparé qui sera prochainement publié. 

Cette étude montre que les niveaux mesurés en 2018 restent globalement faibles : le niveau de champ médian est de 0,40 V/m, c’est-à-dire que la moitié des résultats obtenus sont inférieurs à cette valeur.

L’analyse indique par ailleurs que 90 % des niveaux mesurés sont inférieurs à 1,8 V/m. Ces niveaux sont légèrement plus élevés en milieu urbain (2,1 V/m) qu’en milieu rural (0,83 V/m), et plus élevés en extérieur (2 V/m) qu’en intérieur (1,7 V/m). 

Dans plus de 60 % des cas, la téléphonie mobile constitue la principale source d’exposition. En milieu rural, cette tendance est toutefois moins marquée avec seulement 39 % des cas où la téléphonie mobile domine. De même, en milieu rural, dans près de 30 % des cas, aucune source significative n’est mesurée alors qu’en extérieur, la téléphonie domine dans près de 80 % des cas.

En savoir plus