L'Union Européenne prépare l'arrivée de la 5G : avis du RSPG et feuille de route de la CEPT

Négociations 30 novembre 2016

Le RSPG (Radio Spectrum Policy Group), groupe consultatif sur la politique du spectre créé par la Commission européenne, dans laquelle l’ANFR représente la France, a adopté à l’unanimité son premier avis sur la 5G le 9 novembre 2016.

Cet avis, rédigé selon un calendrier très resserré, s’est toutefois appuyé sur une large consultation des acteurs de l’industrie. Il démontre la capacité des Etats membres à se mobiliser avec efficacité en faveur d’un objectif commun. L’ANFR a été moteur dans sa rédaction en s’appuyant, d’une part, sur les auditions menées dans le cadre de son futur plan stratégique sur le spectre et, d’autre part, sur ses comités de concertation réunissant les principaux acteurs de la gestion des fréquences. 

L’avis du RSPG donne des orientations claires pour la stratégie européenne en matière de fréquences  en vue de l’introduction de la 5G au sein de l’Union :

  • Il propose que la bande 3,4 - 3,8 GHz soit la première dans laquelle la 5G sera introduite en Europe. Elle présente un excellent compromis entre la largeur de bande et les possibilités de couverture.  L’Europe dispose d’un potentiel déjà harmonisé supérieur (400 MHz) aux autres régions. La partie basse, 3,4 - 3,6 GHz, est d’ailleurs harmonisée mondialement depuis la CMR-15.
  • Il met l’accent sur l’utilité des bandes déjà harmonisées inférieures à 1 GHz, telle que la bande 700 MHz, pour répondre aux enjeux de couverture, y compris en zone rurale, et pour les applications « machine to machine » et l’internet des objets
  • Enfin, il désigne la bande 26 GHz comme la bande « pionnière » permettant de déployer des services à ultra haut débit et recommande de développer des conditions techniques harmonisées en vue des premières utilisations en Europe à l’horizon 2020.

 

Pour en savoir plus, consultez notre page dédiée aux négociations 5G.