Journée scientifique : l'ANFR partenaire de "Fréquences et Radiosciences 2016"

La Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication (SEE), en partenariat avec la section France de l’Union radio-scientifique internationale (URSI-France) et l’Agence nationale des fréquences (ANFR), organisent une journée scientifique « Fréquences et radiosciences 2016», qui se tiendra le 3 mai 2016, à Telecom-ParisTech au 46, rue Barrault, à Paris. 

Cette journée scientifique s’inscrit dans la perspective des Conférences mondiales des radiocommunications à venir (CMR-19 et CMR-23) et vise à convier et rassembler les ingénieurs et scientifiques travaillant sur les sujets à l’ordre du jour, afin d’échanger, entreprendre et approfondir les éventuelles recherches pertinentes, d’ici la tenue de ces conférences.

Les discussions et les consensus trouvés à l’UIT-R, en particulier lors des CMR, sont primordiaux pour le fonctionnement harmonieux des équipements radioélectriques de plus en plus nombreux et leur adéquation avec un environnement des télécommunications en perpétuelle évolution qui conduit à une occupation croissante du spectre des fréquences. 

L’atteinte d’un consensus global portant sur un grand nombre d’applications différentes utilisant des radiofréquences repose d'abord sur une connaissance approfondie et pratique des conditions de propagation, diffraction et diffusion des ondes électromagnétiques dans tout le spectre envisagé.

Parmi les sujets à l’ordre du jour des prochaines CMR, on note une  tendance forte pour migrer les applications vers des fréquences de plus en plus hautes et il apparaît nécessaire d’approfondir et de consolider les connaissances en propagation pour :

• les liaisons fixes dans la bande 275 – 450 GHz,
• les liaisons entre stations de base et mobiles dans la bande 24-86 GHz,
• les pertes de pénétration et de propagation à l’intérieur des bâtiments dans la bande 24-86 GHz.

Qui plus est, la montée en fréquence des utilisations radio aura également des conséquences sur les outils de planification et de simulation car ces outils utilisent des maillages dont la dimension élémentaire est une fraction de la longueur d’onde. 

Enfin, la densification du déploiement des systèmes radio aura des conséquences sur l’environnement électromagnétique et sa représentation, en particulier sur les instruments de radiométrie ou de spectrométrie.

Pour plus d’informations et/ou pour vous inscrire : http://www.frequencesetradiosciences2016.fr/