Virginie CALVIAC

Responsable du département Facturation, Tiers et Régie - Direction de la gestion des fréquences (DGF)

Pouvez-vous nous décrire votre parcours au sein de l’Agence ?

Je suis arrivée à l’Agence lors du transfert des activités réglementaires du service mobile maritime précédemment exercées par l’opérateur historique France TELECOM. En 1999, j’ai débuté ma carrière à l’ANFR en participant à la création et à la mise en place du service Radiomaritime de Saint-Dié-des-Vosges (88) avant d’intégrer en juillet 2001 le Service de Gestion des Réseaux Professionnels sur le site de Noiseau.

C’est à ce moment que je découvre la facturation et c’est en 2005 que je demande mon transfert afin de rejoindre le service Suivi des Titres, où je participe à la mise en place du traitement des titres de perception au travers du logiciel interministériel CHORUS.

Grâce à ces diverses expériences, en 2019 je suis nommée responsable du département Facturation Tiers et Régie. C’est un poste à multiples facettes où je participe à toutes les évolutions informatiques ou réglementaires ayant un lien avec les produits ordonnancés par l’Agence.

En quoi consiste vos missions au sein de la DGF ?

En tant que responsable du département Facturation Tiers et Régie, je coordonne, en relation avec les directions et services de l’ANFR et avec la Direction des Créances Spéciales du Trésor, l’ensemble des actions à mener pour la mise en œuvre des facturations, des redevances ordonnancées par le Directeur général de l’Agence et des taxes ordonnancées par la Direction Générale des Entreprises (DGE). Dans ce cadre, ma mission est la vérification de la qualité des données des tiers payeurs ainsi que le bien-fondé des titres de perception à émettre.

Les autres émissions de titres concernent la facturation des taxes forfaitaires ordonnancées par la Direction Générale des Entreprises ainsi que la facturation des réseaux satellitaires.

Une mission du département est aussi l’encaissement des droits d’inscription au certificat restreint de radiotéléphoniste et de demande de duplicata. Ces droits représentent 6 000 transactions par an et sont encaissés au travers de la régie de recettes MEFI (Ministère économique et financier) Maisons-Alfort puis reversés au budget général de l’État. Un portail de télépaiement doit ouvrir début avril afin de faciliter et de moderniser cette transaction.

Vous avez récemment procédé à la facturation annuelle des réseaux indépendants, pouvez-vous nous expliquer de quoi il relève ?

Cette opération a lieu une fois par an, en février. Elle consiste à calculer le montant des redevances pour l’année et à transmettre les informations à la direction générale des finances publiques du ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance afin de permettre l’émission d’un titre de perception par réseau. L’ensemble des données administratives et techniques des réseaux est stocké dans la base SURF (Système unifié de référencement des fréquences). Les données à facturer sont alors intégrées dans l’application FACTURATION, afin de procéder au calcul. Elles sont ensuite consolidées avec les données comptables avant d’être transmises au ministère.  Cette année, ce sont 22 200 réseaux qui ont été facturés pour un montant de 13 millions d’euros. Ces réseaux sont gérés et facturés par l’ANFR dans le cadre d’une convention avec l’ARCEP.

Quelles qualités faut-il pour exercer votre métier ?

Je dirais qu’il faut être curieuse, force de proposition, polyvalente, avoir une bonne connaissance des textes réglementaires et une grande capacité d’adaptation.

Savoir être réactive et avoir de bonnes capacités d’organisation est également indispensable à ce poste. De par les nombreuses interactions avec les acteurs, tant internes qu’externes, il est nécessaire d’avoir un bon relationnel. Je suis amenée à être en contact avec des personnes aux profils et compétences très variés.

Pour finir, qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier ?

Ce que j’apprécie particulièrement dans mon travail, c’est sa variété et le fait que je dispose d’une grande autonomie. Aucune journée ne ressemble à la précédente. Je me penche sur de nouveaux sujets tous les jours, je suis en relation avec de nombreuses personnes, aussi bien au sein de l’Agence qu’à l’extérieur, avec de nouvelles questions auxquelles je dois apporter des réponses.