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MAI 2019
 

FOCUS SUR...

Un mois de mai sous le signe de l'innovation pour l'ANFR ! 

Retour sur Vivatech et le hackathon des fréquences

 

L'ANFR était présente à la 4ème édition du salon Viva Technology qui s'est tenue du 16 au 18 mai au Parc des Expositions à Paris. Elle a répondu présente suite à la demande de la société organisatrice de l'événement qui souhaitait bénéficier de l'expertise de l'Agence pour assurer un fonctionnement optimal des liaisons hertziennes et gérer les cas de brouillages. Mais au-delà de cette mission habituelle d'expertise et de contrôle des communications sans fil, l'Agence a également répondu présente pour faire état de ses nombreuses initiatives en matière d'innovation et notamment grâce à des démos  :

 - de la Blockchain des fréquences, service inédit dans le secteur public développé avec la start-up Blockchain Partner, qui facilite la gestion des fréquences en organisant en un lieu donné un mode de réservation de fréquences libres, transparent et auditable ;
- du projet immersif en réalité virtuelle permettant de visualiser les ondes et les niveaux d'exposition en se promenant dans un quartier de Paris ;
- de drones de mesure, facilitant le travail des agents de l'ANFR pour gagner en efficacité lors d'opérations de contrôles de site radioélectriques.

Le week-end suivant, les 25 et 26 mai, l'ANFR organisait avec l'ISEP, école d'ingénieurs du numérique, son 4ème hackathon «FrHack! 2019» sur le thème « nouveaux services, nouvelles technos : se faire une place dans un spectre surchargé ».  6 équipes composées d’experts en Intelligence Artificielle, Big Data, visualisation de données (Dataviz) et traitement du signal, se sont réunies pour explorer de nouvelles voies et innover dans la gestion d’un spectre des fréquences de plus en plus sollicité. Le « FrHack ! 2019 » a été particulièrement riche en idées nouvelles : l’intelligence artificielle a notamment été identifiée comme un nouvel axe stratégique pour l’avenir de la gestion des fréquences.
En savoir plus sur les projets lauréats.
 
Retrouvez :

L'OBSERVATOIRE DU DÉPLOIEMENT DES RÉSEAUX MOBILES

Chaque mois, l’ANFR publie son observatoire rendant compte du déploiement et de l’investissement des opérateurs dans les réseaux mobiles.

Au 1er juin, 46 585 sites 4G ont été autorisés par l’ANFR, dont 41 637 en service, tous opérateurs confondus. Au mois de juin, les autorisations et mises en service de sites 4G ont poursuivi leur progression : les demandes d’autorisations des sites 4G se sont accrues de 0,8 % et les mises en service de sites 4G ont également augmenté de 0,5 %.       

Le bilan des sites 4G mis en service en métropole s’établit comme suit :

  1. Orange (19 247 sites, + 119 en mai) ; 
  2. SFR (17 731 sites, + 57 en mai) ;
  3. Bouygues Telecom (17 274 sites, + 31 en mai) ;
  4. Free Mobile (12 751 sites, + 89 en mai).
14 nouvelles stations 5G expérimentales ont par ailleurs été autorisées par l’ANFR en avril dans la bande 3,5 GHz, pour un total de 111 stations autorisées en France. 
 
Retrouvez l’observatoire du 1er juin >


L’ACTUALITÉ EUROPÉENNE ET INTERNATIONALE

Intox/désintox : la 5G va-t-elle perturber les prévisions météorologiques ?

Plusieurs articles ont récemment été publiés dans la presse internationale ou en France, expliquant que l’introduction de la 5G dans la nouvelle bande millimétrique 26 GHz pourrait gravement affecter les satellites d’observation de la Terre, certains parlant d’une réduction de 30% de la qualité des prévisions météorologiques ou d’un retour aux années 80. L’ANFR fait le point sur cette question.
 
En Europe, les conditions techniques qui s’imposeront aux opérateurs garantiront la protection des satellites d’observation de la Terre. En effet, la limite de rayonnement dans la bande passive où les satellites effectuent leur observation a fait l’objet d’études complexes, notamment de l’ANFR et de l’ESA, qui ont abouti en juillet 2018 à un compromis que la communauté de la météorologie reconnait comme satisfaisant pour garantir la pérennité de leurs observations.
 
Aux Etats-Unis, la situation est un peu différente car des décisions de mise aux enchères de la partie basse de la bande 26 GHz (proche de la bande passive) ont été prises sans que l’administration américaine n’étudie le brouillage des satellites d’observation de la Terre. L’ensemble des agences spatiales et météorologiques dans le monde s’en inquiète donc, car, pour la météorologie, il n’y a qu’une atmosphère et les perturbations au-dessus des Etats-Unis affecteraient les prévisions météorologiques pour la planète entière.

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Le point 1.14 de l'ordre du jour de la CMR-19 : les plateformes de haute altitude (HAPS)

Les HAPS (High Altitude Platform Stations) sont des dispositifs aéroportés offrant des capacités de relais pour les télécommunications. Il s’agit de ballons dirigeables ou de drones déployés à très haute altitude (20 km) dans la stratosphère.
Ces ballons ou ces drones sont propulsés à l'énergie solaire et permettent de mettre à disposition des utilisateurs au sol de la bande passante dans une zone de 50 à 500 km de rayon, suivant le débit offert et le fonctionnement choisi (gateways ou customer premises equipments).
Les plateformes HAPS peuvent être utilisées pour un usage commercial ou gouvernemental, allant de l’observation de zones à grande étendue et difficiles d’accès (en cas de glissement de terrain par exemple) à la distribution de services de télécommunications sur mesure (lors d’événements sportifs ponctuels...). Les premiers vols ont eu lieu fin 2018 et l’arrivée sur le marché est prévue entre 2020 et 2023.
Compte tenu de l'intérêt pour les HAPS des acteurs industriels et étatiques français voire européens, l’ANFR a apporté tout son soutien dans le cadre de la préparation du point 1.14 de l’ordre du jour de la CMR-19. D’autres pays appuient des solutions réglementaires pour permettre le développement de ces stations, notamment la Chine, les Etats-Unis et le Canada.

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Les "verticaux" et la 5G sous l'angle de la gestion des fréquences  : point sur les derniers travaux européens

La 5G est souvent indiquée pour répondre aux besoins de développement des « verticaux », c’est-à-dire des différents secteurs de la vie économique qui utilisent souvent des solutions spécifiques pour leurs communications. Ces secteurs sont extrêmement divers : transports, agriculture, industrie du futur, sécurité, médical... Il s’agit à la fois de profiter de l'importante économie d’échelle que permettent, par rapport à des développements spécifiques à un secteur donné, des technologies comme la 4G ou la 5G, qui disposent dès leur lancement d’un marché mondial, et de bénéficier des fonctionnalités de la 5G, capable de garantir des performances en termes de débit, latence, fiabilité, etc. à travers le « network slicing ».
Le troisième avis RSPG sur la 5G aborde la question de la gestion des fréquences et de la diversité des réponses qui peuvent être apportées aux verticaux.
Aussi, un atelier a été organisé à Copenhague les 2 et 3 mai par la CEPT  afin de  faire le point sur les besoins des verticaux et d’analyser ce que la 5G pourrait leur apporter.

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SpaceX met sur orbite 60 mini-satellites pour, à terme, fournir Internet depuis l'espace


Le 23 mai, une fusée Falcon 9 de la société SpaceX a décollé depuis la Floride pour mettre sur orbite 60 des 12 000 satellites prévus. Ces derniers doivent constituer la constellation Starlink, destinée à proposer une accès Internet haut débit sur toute la planète et ce, depuis l'espace. Chacun des satellites pèse 227 kg, soit un total de 13 tonnes lâché par grappe. Une fois lancés, les satellites se séparent naturellement pour se propulser en orbite à une altitude de 550 km.
Elon Musk, PDG de SpaceX, a précisé que pour que le projet devienne opérationnel, il faudrait encore acheminer 720 satellites soit 12 lancements. 800 satellites permettrait d'offrir une couverture "modérée".

Cette mise en orbite suit celle déjà opérée par la société française Arianespace fin février dernier, pour les premiers satellites de la start-up OneWeb. Celle-ci a également pour ambition de mettre en place une constellation visant à fournir un service Internet haut débit à faible latence au monde entier,

En amont de ces lancements, l’ANFR et les autres gestionnaires de fréquences européens et mondiaux ont apporté leur expertise en matière d’accès et de sécurisation des fréquences satellites. Ils définissent également des règles alternatives mieux adaptées aux réalités industrielles du déploiement de ces projets.
 
En savoir plus sur les règles alternatives

L’ACTUALITÉ FRANÇAISE

Phase 12 des réaménagements de fréquences de la TNT pour le THD mobile : un bilan positif

Des interventions ont eu lieu dans la nuit de 13 au 14 mai pour réaménager les fréquences de la TNT dans les régions Hauts-de-France et Normandie,  ainsi que dans l'Eure-et-Loir.
Au total, 191 fréquences ont été modifiées pour environ 4,6 millions de personnes impactées. Il s'agissait de la phase la plus importante en terme de population concernée. 
Ce grand projet national permet de transférer des fréquences vers le Très Haut Débit Mobile pour améliorer la connectivité sur tout le territoire national, notamment dans les zones rurales. Il se déroule sur 13 phases et concerne plus de 3 400 fréquences, d’octobre 2017 à juin 2019. La prochaine et dernière phase - la phase 13 - aura lieu le 25 juin prochain et concernera essentiellement les Alpes. A son issue, la dernière zone géographique non encore ouverte aux déploiements 4G dans la bande 700 MHz, sera libérée pour permettre aux opérateurs mobiles de déployer leurs sites.

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Répondre aux enjeux des normes ETSI radio : l'atout d'une plateforme AFNOR/ANFR

Qui n’a pas connu les grésillements ou perte ponctuelle du son lors de l‘écoute d’une station FM au volant de sa voiture ? Cette expérience est parfois liée à la mauvaise qualité du récepteur, peu sensible, peu sélectif ou trop facilement saturé par un champ trop puissant d’autres fréquences. Cela illustre l’importance de la performance des récepteurs dans un contexte où les usages radio se densifient. Tenant compte de ce contexte, le cadre réglementaire applicable à la mise sur le marché des équipements radio (Directive RED) exige dorénavant que les normes harmonisées intègrent les paramètres de réception. L’ETSI, institut européen de normalisation des télécommunications, élabore les normes harmonisées qui peuvent servir de référence au respect des exigences essentielles applicables.

L’ANFR s’est rapprochée de l’AFNOR pour la mise en place d’une plate-forme d’échanges permettant de mieux s'assurer au niveau national de la prise en compte le plus en amont possible des besoins industriels en termes d’évolution de la réglementation spectre.

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L'ANFR sensibilise les entreprises qui géolocalisent leurs véhicules aux risques des brouilleurs GPS


Un brouilleur de GPS, qui est un matériel interdit en France, diffuse un signal parasite qui brouille les fréquences des satellites des services de géolocalisation : il rend inopérant les systèmes de géolocalisation par satellite, comme le GPS ou Galiléo, pourtant de plus en plus utilisés dans de nombreux secteurs d'activité. L'ANFR mène une action de sensibilisation auprès des entreprises qui utilisent la géolocalisation pour gérer leur flotte de véhicules. Il peut arriver que des brouilleurs GPS soient employés par des chauffeurs pour suspendre volontairement la géolocalisation de leurs véhicules. L’effet de ces appareils n’étant pas circonscrit à l’habitacle du véhicule, ils peuvent brouiller les signaux GPS sur des centaines de mètres alentour.

En ce sens, un courrier, ainsi qu'une fiche pédagogique et affiche, vont être envoyés à plusieurs dizaines de milliers d'entreprises.

Pour rappel l'utilisation de brouilleurs GPS peut être passible d'une sanction pénale allant jusqu'à 6 mois d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

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Une borne WiFi de la Tour Montparnasse brouillait le radar métro de Trappes !

Météo France dispose de plusieurs radars hydrométéorologiques pour localiser et quantifier les précipitations (pluie, neige, grêle) et mesurer leur intensité. Le radar météorologique de Trappes (Yvelines) a été l’objet d’un brouillage faussant ses observations. Le Centre de Contrôle International de l'ANFR de Rambouillet a été saisi pour rechercher la source de la perturbation. Les recherches à bord du véhicule de mesure équipé de matériels de détection se sont avérées difficiles : elles ont débutées à Saint-Quentin-en-Yvelines pour finalement se terminer dans le 15ème arrondissement de Paris à la Tour Montparnasse. L’équipement brouilleur pouvait se trouver n’importe où dans la direction de l’azimut concerné jusqu’à plus de 100 km, les radars météo étant très sensibles.
L’équipement perturbateur était un émetteur WIFI émettant dans la bande des 5 GHz. Une recherche approfondie a mené les agents de l'ANFR jusqu’à un point d’accès WIFI qui est utilisé pour le transfert de données d’une borne à selfie positionnée sur la terrasse de la tour Montparnasse !

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RECRUTEMENT


CA BOUGE !

 
L'ANFR recrute :
Bienvenue à Béatrice Cochet, gestionnaire administrative des fréquences à Maisons-Alfort, Adeline Apprio, contrôleur de conformité au Service Régional d'Aix-en-Provence et à Sébastien Couny, contrôleur technique au Service Régional de Donges.

L'AGENDA ANFR


23 mai - 9 juin : participation de l'ANFR au internationaux de tennis de France de Roland Garros
5 - 7 juin : participation de l’Agence au match d’ouverture de la Coupe du Monde Féminine de Football au Parc des Princes.
7 juin : intervention de Gilles Brégant, Dg de l'ANFR, sur la 5G dans le cadre du "Telco et Digital Forum" organisé par Les Echos / Le Parisien
11 juin : comité de l'ANFR rassemblant les acteurs audiovisuels et télécoms autour des problématiques de déploiement 4G dans les bandes 700 MHz et 800 MHz.
12 juin : réunion plénière du RSPG (Radio Spectrum Policy Group), groupe consultatif auprès de la Commission européenne rassemblant les représentants des Etats membres de l’Union. Projet de programme du RSPG pour la période 2020-2021.
13 - 16 juin : participation de l’Agence  à la 87ème édition des 24 Heures du Mans.
15 - 20 juin : participation de l’Agence au Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace au Bourget.
19 juin : comité national de dialogue sur les niveaux d'exposition aux ondes électromagnétiques.
19-20 juin : conférence sur le Spectre à Bruxelles, interventions de l'ANFR sur le partage du spectre et le rôle du satellite dans la 5G.
20 juin : visite presse du site d'émission TNT de la Tour Sans Venin à Grenoble, dans le cadre des changements de fréquences de la TNT dans les Alpes le 25 juin.
20 - 23 juin : participation de l'ANFR au Grand Prix de Formule 1 au Castellet.
25 juin : début des opérations de réaménagements de fréquences de la TNT dans les Alpes (phase 13), dernière phase du projet.
27 juin : Conseil d'Administration de l'ANFR.
27-28 juin :  WEDDIP, réunion annuelle de coordination multilatérale UHF-VHF (DVB-T/DAB+) présidée par la France, avec les administrations des Pays-Bas, Irlande, Royaume-Uni, Belgique, Suisse, Luxembourg, Allemagne et Belgique.
28 juin : accueil d’une délégation du Canada (Direction générale des opérations de la gestion du spectre, d’Innovation, Sciences et Développement économique) au siège de l’ANFR, dans le cadre d’échanges relatifs à la gestion des fréquences, l’enjeu de l’exposition du public aux champs électromagnétiques et les nouvelles menaces de brouillages et la modernisation des moyens et méthodes de contrôle du spectre.
1er juillet : mise à disposition de l'ensemble du territoire métropolitain pour les déploiements 4G - 700 MHz.
3 - 28 juillet : participation de l’Agence à la 106ème édition du Tour de France (Grand Départ de Bruxelles).

 

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