La publication de l'étude annuelle portant sur plus de 3 000 mesures d'exposition du public aux ondes radioélectriques
L'Agence nationale des fréquences a publié son étude annuelle portant sur l’analyse de plus de 3 000 mesures d’exposition du public aux ondes réalisées en 2018 dans le cadre du dispositif national de surveillance de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, mis en place en 2014. Ce dispositif est ouvert à toute personne et permet de faire mesurer gratuitement l’exposition aux ondes électromagnétiques, aussi bien dans son lieu d’habitation que dans des lieux accessibles au public. L’étude exclut toutefois les mesures spécifiques réalisées sur l’exposition des compteurs communicants, pour lesquels le dispositif national a été élargi en juin 2018. Le bilan de ces mesures fera l’objet d’un rapport séparé qui sera prochainement publié.
Elle montre que les niveaux mesurés restent globalement faibles, avec un niveau d’exposition médian à 0,40 V/m. Pour mémoire, les valeurs limites réglementaires sont comprises entre 28 V/m et 87 V/m selon les fréquences utilisées. L’analyse indique par ailleurs que 90 % des niveaux mesurés sont inférieurs à 1,8 V/m. Ces niveaux sont légèrement plus élevés en milieu urbain (2,1 V/m) qu’en milieu rural (0,83 V/m), et plus élevés en extérieur (2 V/m) qu’en intérieur (1,7 V/m). Dans plus de 60 % des cas, la téléphonie mobile constitue la principale source d’exposition.
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L'OBSERVATOIRE DU DÉPLOIEMENT DES RÉSEAUX MOBILES
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Chaque mois, l’ANFR publie son observatoire rendant compte du déploiement et de l’investissement des opérateurs dans les réseaux mobiles.
Au 1er avril, 45 823 sites 4G ont été autorisés par l’ANFR, dont 41 155 en service, tous opérateurs confondus. Au mois d'avril, les autorisations et mises en service de sites 4G ont poursuivi leur progression : les demandes d’autorisations des sites 4G se sont accrues de 1,2 % et les mises en service de sites 4G ont également augmenté de 0,8 %.
Le bilan des sites 4G mis en service en métropole s’établit comme suit :
- Orange (18 923 sites, + 188 en mars) ;
- SFR (17 595 sites, + 125 en mars) ;
- Bouygues Telecom (17 182 sites, + 85 en mars) ;
- Free Mobile (12 453 sites, + 89 en mars).
2 nouvelles stations 5G expérimentales ont par ailleurs été autorisées par l’ANFR en mars dans la bande 3,5 GHz, pour un total de 86 stations autorisées en France.
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L’ACTUALITÉ EUROPÉENNE ET INTERNATIONALE
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Le point 1.13 de l'ordre du jour de la CMR-19 : harmonisation des bandes millimétriques pour la 5G
Jusqu’alors, l’idée dominante était que les réseaux mobiles devaient fonctionner dans les bandes « en or », situées autour de 1 GHz : elles offrent en effet un bon compromis entre pertes de propagation faibles et taille réduite d’antenne. Mais l’apparition des antennes actives dans l’univers des réseaux ouverts au public ouvre désormais la possibilité d’exploiter des fréquences beaucoup plus élevées, jusqu’à atteindre les bandes « millimétriques » (le terme s’applique au-dessus de 30 GHz, où la longueur d’onde devient inférieure à 1 cm). En effet, il est possible avec ces faibles longueurs d’onde de placer sur une petite surface un grand nombre d’émetteurs élémentaires, et comme ces bandes de plusieurs GHz permettent de tailler des canaux larges de centaines de MHz, des communications à des débits beaucoup plus élevés deviennent possibles.
Dans ce contexte, le point 1.13 de la Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2019 (CMR-19) vise à identifier mondialement les bandes de fréquences au-dessus de 24 GHz pour les IMT (International Mobile Telecommunications), qui recouvrent les technologies de radiotéléphonie mobile 3G, 4G et 5G, afin de faciliter le développement de la 5G dans ces bandes millimétriques harmonisées.
A six mois de la CMR-19, l’une des questions les plus critiques de la négociation sera la protection vis-à-vis des IMT de la bande passive adjacente, 23,6-24 GHz. Cette bande est en effet utilisée par quasiment tous les satellites d’observation de la Terre et reste essentielle pour les prévisions météorologiques dans le monde entier ainsi que pour l’étude de l’évolution du climat.
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Décision communautaire sur la 5G dans la bande 26 GHz
La Commission va prochainement publier la Décision établissant les conditions techniques pour l’utilisation de la bande 26 GHz. Cette Décision a été adoptée par les 28 Etats membres le 11 avril dernier. Reprenant les propositions de la CEPT, elle est d’application obligatoire par tous les Etats membres de l’Union européenne et complète les obligations du Code Européen des Communications Electroniques : attribution des autorisations 5G dans au moins 1 GHz de la bande 26 GHz, en fonction de la demande du marché, avant la fin 2020. Elle contribue à l’objectif de marché unique et crée les conditions pour une dynamique industrielle et de services 5G en Europe.
Par ailleurs, l’exploitation de réseaux mobiles dans la bande 26 GHz préfigure une rupture en raison des caractéristiques de la bande de fréquences, des utilisations en partage avec d’autres services, des technologies innovantes qui seront mises en œuvre.
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Les fréquences WiGig
La bande de fréquences 57-66 GHz est harmonisée en Europe pour la transmission de données large-bande (c’est la catégorie du WiFi) depuis de nombreuses années, mais les installations fixes en extérieur sont jusqu’à présent interdites en France et dans la décision d’harmonisation (EU) 2017/1483 applicable aux dispositifs de courte portée ou appareils de faible puissance (DCP/AFP).
La CEPT a mené des travaux qui vont permettre d’ouvrir cette bande à des usages extérieurs grâce à des conditions techniques complémentaires. L’ANFR a pris une part active dans la définition des nouvelles conditions techniques afin de favoriser l’innovation et de trouver un équilibre entre les différents usages. Essentiellement ciblée aujourd’hui par le WiGig, la bande de fréquences concernée pourra aussi être utilisée par la 5G sous un régime d’autorisation générale. Ce type de liaisons point-multipoint pourrait jouer un rôle important pour la mise en réseau des petites cellules en environnement urbain.
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Retour sur le Mobile World Congress Barcelone 2019 : la 5G se révèle
En février s'est déroulé le Mobile World Congress (MWC) à Barcelone. Cet évènement, organisé par l’association des opérateurs mobiles (GSMA) est le rendez-vous annuel incontournable concernant l'industrie de la téléphonie mobile : près de de 110 000 visiteurs de 198 pays dont près de 8 000 PDG pour l'édition 2019.
La 5G a révélé son potentiel tout en mettant en exergue de nouveaux défis pour sa mise en œuvre :
- les premiers terminaux 5G de différentes marques ont pu être testés en configuration réelle et le premier smartphone double écran était exposé ;
- les équipementiers ont déjà assimilé l’intégration de la technologie MiMo (antennes intelligentes) déclinées dans de multiples bandes de fréquences ;
- un équipementier a, sur une partie de son stand, simulé une usine de production et logistique afin de mettre en évidence le potentiel pour l’industrie 4.0 ;
- la 5G, dont les antennes intelligentes changent sans arrêt d’orientation, lance également des nouveaux défis pour les mesures de niveaux d'exposition. Dans ce domaine, l’innovation était également visible avec notamment des scanners portables permettant de mesurer les niveaux de champ plus aisément ou en indoor.
M. Gilles Brégant, directeur général e l'ANFR, est par ailleurs intervenu dans l’une des conférences organisée par la GSMA : «aligning 5G technology and policy » avec des représentants de Verizon, Nokia, Etisalat et Telenor.
Rendez-vous l'année prochaine du 24 au 27 février 2020 !
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Participez à FrHhack! 2019 : l'ANFR organise un hackathon les 25 et 26 mai prochains !
Après trois éditions en 2016, 2017 et 2018, l’ANFR organise en partenariat avec l'école d'ingénieurs du numérique ISEP, les 25 et 26 mai prochains, le quatrième hackathon FrHack!. Cet évènement créatif et technologique autour des fréquences aura pour thème “ Nouveaux services, nouvelles technos : se faire une place dans un spectre surchargé ”. Avec son hackathon FrHack! 2019, l’ANFR vous propose d’explorer l’apport des nouvelles technologies, BigData, Intelligence Artificielle ou encore Blockchain, pour une gestion plus efficace du spectre des fréquences en temps réel.
Venez nous aider à développer en équipe de nouveaux services ou outils innovants qui serviront à améliorer la gestion et l’utilisation optimale des fréquences. A la fin du week-end, vous présenterez votre prototype à notre jury, qui sélectionnera trois équipes gagnantes.
Rendez-vous le samedi matin sur le campus de l'école ISEP à Issy-les-Moulineaux !
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Viva Technology : retrouvez-nous sur le salon international des technologies et des start-ups, stand M21, du 16 au 18 mai prochain !
L’ANFR sera présente à la 4ème édition du salon VivaTech qui se tiendra du 16 au 18 mai 2019 au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Vous pourrez découvrir dans notre espace, stand M21, les initiatives innovantes entreprises par l’Agence.
Au-delà de sa présence pour contrôler et vérifier la bonne utilisation des fréquences utilisées pour l'organisation de l'événement, l'ANFR présentera dans son espace dédié ses innovations et mettra en avant ses actions en faveur des start-ups. Une présentation de la Blockchain des fréquences vous en apprendra davantage sur l’intérêt de cette solution innovante dans le domaine de la gestion des fréquences libres ; vous découvrirez également un projet immersif de réalité virtuelle, développé en partenariat avec Telecom ParisTech, permettant de visualiser les ondes et les niveaux d'exposition dans un quartier de Paris ! Ou encore, Vous verrez comment l’utilisation de drones de mesure permet à nos agents de gagner en efficacité lors d’opérations de contrôle de sites radioélectriques... Plein d'autres surprises vous attendent sur notre stand, venez nombreux !
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Colloque international organisé par l'ANFR sur la 5G et l’exposition du public aux ondes électromagnétiques
L’ANFR a organisé le 17 avril dernier un colloque sur la 5G et l’exposition du public aux ondes électromagnétiques. Destiné aux administrations, ce colloque d’une journée a réuni 45 participants issus de 12 pays (Allemagne, Belgique, Corée du Sud, Espagne, France, Finlande, Norvège, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, Suisse) et de 2 organismes internationaux l’OMS et l’ICNIRP. Les administrations françaises ont également répondu présentes avec des représentants du MTES, de la DGS, de l’ANSES et de l’ARCEP.
D’une manière générale, le sujet de l’exposition du public aux ondes reste très prégnant dans beaucoup de pays. L’arrivée de la 5G suscite de nombreuses questions notamment sur l’éventuelle nécessité de réviser certaines réglementations nationales, sur l’adaptation des protocoles de mesure de l’exposition sur le terrain, sur la définition des périmètres de sécurité des antennes relais 5G et sur les méthodes de simulation numérique de l’exposition. Les échanges ont été nourris et de qualité autour de ces grands thèmes. Le colloque a permis un enrichissement commun des connaissances liées aux enjeux de l’évaluation de l’exposition du public.
L’activité liée au déploiement de la 5G dans de nombreux pays va s’intensifier dans les mois à venir et l’ANFR a d’ores et déjà annoncé sa volonté de renouveler ce type de colloque d’ici la fin de l’année.
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Transfert des fréquences de la TNT au très haut débit mobile : les téléspectateurs des Hauts-de-France et de l'ex-Haute-Normandie concernés le 14 mai prochain
Les opérations de réaménagement de fréquences de la TNT de la phase 12 se dérouleront du 14 au 16 mai 2019. Elles concerneront une population d'environ 4,6 millions de téléspectateurs dépendant de la TNT (antenne râteau). Il s'agit de la phase la plus importante en terme de population concernée. A noter que la Normandie est la région la plus dépendante de France pour la réception hertzienne avec un taux de pénétration du mode de réception de 66,6%.
Au total, 191 changements de fréquences sont prévus sur l’ensemble des 81 sites de diffusion des réseaux principal et secondaire de la phase.
Ce grand projet national permet de transférer des fréquences vers le Très Haut Débit Mobile pour améliorer la connectivité sur tout le territoire national, notamment dans les zones rurales. Il se déroule sur 13 phases, d’octobre 2017 à juin 2019. et concerne plus de 3 400 fréquences.
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Nouvelle répartition des bandes de fréquences arrêtées par le Premier ministre
Le Premier ministre a arrêté le 11 avril dernier des modifications au Tableau National de Répartition des Bandes de Fréquences (TNRBF), proposées par une délibération du conseil d’administration de l’ANFR. Elles permettront le développement de la 5G dans la bande 26 GHz ainsi que l’octroi de nouvelles ressources pour les applications RFID et usages liés à l’internet des objets.
Les modifications adoptées ont notamment pour objet :
- de donner à l’Arcep accès à la bande 26,5-27,5 GHz avec un statut prioritaire, en vue de permettre l’introduction de premiers services mobiles 5G dans cette gamme de fréquences, compte tenu du déploiement prévu de stations terriennes de réception des données d’observation de la Terre par satellite ;
- la mise à jour de l’annexe 7 du TNRBF, notamment en faveur d’applications RFID et IoT (Internet des Objets) avec des nouveaux canaux dans les bandes 874-876 MHz et 915-921 MHz.
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La saison des grands événements commence pour les agents de l'ANFR qui seront présents pour en assurer le bon déroulement
Le printemps annonce la saison des évènements sportifs et culturels qui vont se multiplier jusqu’à la fin de l’été et rythmer les actions de l’ANFR sur le terrain. Beaucoup de rendez-vous sont déjà planifiés : le tournoi de Roland Garros marquera l’ouverture de la saison sportive, l'ANFR participera également en mai au Salon Viva Technology, ensuite aux 24 Heures du Mans, à la Coupe du Monde Féminine de football, au Salon de l'Aéronautique et de l'Espace au Bourget, au Tour de France...
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CA BOUGE !
Bienvenue à Arnaud Ott, chef du département du contrôle technique à Aix-en-Provence et Serifou Lancine, stagiaire au département Radiodiffusion à Maisons-Alfort !
On leur souhaite bonne route !
Thierry Balotaud, technicien CT, et Soraya Contreras, expert télécom, quittent l'ANFR pour de nouvelles aventures !
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L'AGENDA ANFR
29 avril : conférence de presse à Lille sur les réaménagements de fréquences de la TNT dans les Hauts-de-France le 14 mai prochain
2 mai : conférence de presse à Amiens sur le même thème
2 - 3 mai : Atelier de l’ECC sur les "verticaux" dans le cadre des travaux sur la 5G.
12 mai : visite presse du site principal d'émission TNT de TDF à Rouen, dans le cadre des changements de fréquences en ex Haute-Normandie
13 mai : réunion du comité CPAC de l’ANFR pour la coordination des positions françaises en vue de la CMR-19.
14 mai : réaménagements des fréquences de la TNT pour le transfert de la bande 700 vers le très haut débit mobile (Hauts-de-France et ex Haute-Normandie).
16 - 18 mai : participation de l'ANFR au salon Vivatech.
22 - 26 mai : réunion du groupe CEPT de préparation de la CMR-19 (CPG) à Stockholm.
25 - 26 mai : hackathon Frhack2019! organisé par l'ANR en partenariat avec l'école d'ingénieurs du numérique ISEP
26 mai : participation de l'ANFR au Grand Prix de Formule 1 de Monaco
26 mai - 9 juin : participation de l'ANFR au internationaux de tennis de France de Roland Garros
28 mai : Atelier du RSPG pour présenter les travaux du RSPG aux parties prenantes, à Berlin.
6 juin : participation de l'ANFR au 75ème anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie.
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