Ces trois bandes, dites millimétriques, représentent le nouveau territoire du spectre pour les communications mobiles, rendu possible grâce aux antennes orientables qui permettent de compenser les pertes importantes de propagation à ces fréquences. La bande 26 GHz a été recommandée dès 2016 par le RSPG comme une bande pionnière pour la 5G et l’Union européenne l’a acté en 2019. La 5G dans cette bande apportera un supplément de capacité sur une zone de quelques centaines de mètres autour de l’émetteur (“hot spots”) et répondra aussi aux besoins d’usages professionnels : logistique, automatisation, agriculture, grands évènements…
Les bandes 40,5-43,5 GHz et 66-71 GHz, identifiées lors de la Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2019, seront également harmonisées en Europe pour la 5G. La bande 57-71 GHz l’est déjà pour des applications de faible portée ou de liaisons entre petites cellules, dans un cadre d’autorisation générale. Plusieurs technologies sont adaptées à cette bande de fréquences, dont la 5G mais aussi le WiGig, dérivé du WiFi, qui permet des téléchargements 10 à 20 fois plus rapides sur des distances de quelques mètres.