Le départ du Vendée Globe, la plus grande course à la voile autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, s’est déroulé le dimanche 6 novembre à 13h02 des Sables- d’Olonne.
Cette année, l’ANFR a été doublement sollicitée pour couvrir cet événement.
D’une part, l’ANFR a été mandatée par la SAEM Vendée-Vendée Globe pour effectuer l’inspection des balises de détresse des navires et des skippers participant à la course. Ce contrôle visait à établir la liste des balises de détresse des voiliers et celles portées par les skippers, de décoder les trames émises par ces balises et de renseigner le « code 15 hexadécimal » de chaque balise sur une liste.
Lors du dernier Vendée Globe, en 2012, le voilier du skipper Javier Sansó avait chaviré en pleine mer, et le skipper, tombé à l’eau, n’avait dû sa survie qu’au bon fonctionnement de sa balise de détresse qui a permis aux secours de le récupérer sain et sauf. Cette mission, de très haute importance pour la sécurité, est donc un gage de survie pour les skippers naviguant en solitaire pendant près de trois mois.
L’ANFR est également intervenue dans l’organisation du grand événement médiatique et populaire qu’est le Vendée Globe.
La course a attiré plus d’ 1 million de personnes dans les jours précédant le départ, venues admirer les voiliers participant au légendaire tour du monde en solitaire..
La Préfecture de Vendée a saisi l’ANFR pour effectuer le contrôle et la surveillance des fréquences utilisées par les forces de l’ordre (Police, CRS, Gendarmerie, CROSS…) et les divers secours déployés sur zone (pompiers, Croix rouge, Samu, protection civile…).
Un poste de commandement opérationnel (PCO), placé sous l’autorité du Sous-préfet des Sables-d’Olonne, a été mis en œuvre à partir du vendredi 4 novembre.
L’Agence y a déployé une station d’analyse et de contrôle du spectre, a contrôlé et fait procéder par tous les utilisateurs de fréquences à un test de compatibilité des réseaux.
Dans le cadre d’un événement de cette ampleur, c’est un peu plus d’une centaine de fréquences qui est attribuée à l’organisation de la course, aux différents médias pour assurer sa couverture, à des sociétés privées de sécurité, etc… Les fréquences susceptibles de provoquer des perturbations sont identifiées, contrôlées et mises sous surveillance pendant tout l’événement. C’est ainsi que tout problème de brouillage signalé au PCO est renvoyé vers les personnels de l’Agence qui mettent en œuvre leurs moyens de détection et de diagnostic afin de résoudre et de faire cesser au plus vite cette perturbation.